Impact of climate policies on energy-intensive industries - École des Ponts ParisTech Accéder directement au contenu
Thèse Année : 2015

Impact of climate policies on energy-intensive industries

Impact des politiques climatiques sur les industries énergie-intensives

Résumé

This thesis contributes to the literature on carbon leakage and competitiveness losses in energy-intensive industries generated by uneven climate policies. After a meta-analysis of modelling studies assessing carbon leakage with or without Border Carbon Adjustments; we use time series econometrics and find no evidence of competitiveness-driven operational leakage due to the European Union Emissions Trading System (EU ETS) for steel and cement. Next, we decompose emissions the European cement sector into seven effects with a Log Mean Divisia Index method, and show that most of the variations can be attributed to the activity effect. Abatement due to the EU ETS is estimated at around 2% between 2005 and 2012 while the amount of “overallocation profits” is assessed at 3.5 billion euros. Further, we demonstrate that the cement industry strategically reacted to the introduction of a new rule supposed to reduce free allocation in low-producing installations. Companies artificially increased production in some plants, generating distortions going against the low carbon transformation in this sector. We finally discuss possible reforms in the EU ETS and advocate for output-based allocation in the short term.
Cette thèse étudie les fuites de carbone et les pertes de compétitivité dans les industries énergie-intensives générées par des politiques climatiques inégales. Après une méta-analyse des études de modélisations évaluant les fuites de carbone en cas de politique climatique unilatérale avec ou sans Ajustements Carbone aux Frontières, nous utilisons de l’économétrie des séries temporelles pour établir l’absence de preuves de fuites de carbone opérationnelles liés à des pertes de compétitivité dues du Système Communautaire d’Echanges de Quotas d’Emissions (SCEQE) pour le ciment et l’acier. Ensuite, nous décomposons les émissions du secteur cimentier Européen en sept effets avec la méthode Log Mean Divisia Index, et montrons que les variations peuvent être attribuées principalement à l’effet d’activité. Les réductions d’émissions apportées par le SCEQE sont estimées à 2% entre 2005 et 2012 tandis que le montant des“profits de rente”est évalué à 3.5 milliards d’euros. D’autre part, nous démontrons que l’industrie cimentière a réagi stratégiquement à l’introduction d’une nouvelle règle censée diminuer le nombre d’allocations gratuites pour les installations en sous-production. Les entreprises ont augmenté artificiellement la production dans certaines usines, générant des distorsions allant à l’encontre de la transformation bas-carbone du secteur. Enfin, nous discutons de réformes possibles pour le SCEQE et plaidons pour des allocations proportionnelles à la production pour le court terme.
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Dates et versions

tel-01179153 , version 1 (21-07-2015)
tel-01179153 , version 2 (28-02-2019)

Identifiants

  • HAL Id : tel-01179153 , version 1

Citer

Frédéric Branger. Impact of climate policies on energy-intensive industries. Environmental studies. Ecole des Hautes Etudes en Science Sociale, 2015. English. ⟨NNT : ⟩. ⟨tel-01179153v1⟩
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