Résumé : La fabrication additive appliquée au domaine de la construction ouvre des perspectives inédites pour la réalisation d’ouvrages ou d’éléments d’ouvrages de formes complexes. De plus, cette méthode de mise en oeuvre permet d’optimiser la forme et le remplissage des éléments imprimés réduisant ainsi les quantités de matériaux et le poids des pièces fabriquées. Cependant, pour pouvoir tirer le meilleur parti de ce nouveau procédé de construction, les cordons déposés par les imprimantes 3D sont généralement étroits et le matériau extrudé doit posséder une granulométrie suffisamment fine pour éviter les blocages. Ainsi, les matériaux imprimables sont généralement des mortiers voire même des pâtes et ils nécessitent des quantités de ciment nettement plus élevées que les bétons traditionnels, ce qui pénalise lourdement le bilan carbone du procédé. A l’inverse, l’utilisation de fractions fines dans les matériaux imprimables ouvre des perspectives intéressantes pour la valorisation de certains déchets ou sous-produits de granulométrie fine et dont la valorisation est souvent délicate pour les techniques classiques de construction.
https://hal-enpc.archives-ouvertes.fr/hal-02119203 Contributeur : Romain BoistelConnectez-vous pour contacter le contributeur Soumis le : vendredi 3 mai 2019 - 16:13:50 Dernière modification le : mardi 26 avril 2022 - 15:54:01 Archivage à long terme le : : mercredi 9 octobre 2019 - 12:52:29
Sébastien Rémond, Adèle Grellier, Eliane Khoury, Noura Khalil, Reine Karam, et al.. Formulation de mortiers imprimables incorporant des matériaux recyclés. DiXite3dPrint : Fabrication Additive pour la Construction. Quelle Actualité Nationale ?, École des Ponts ParisTech, Jan 2019, Champs-sur-Marne, France. ⟨hal-02119203⟩