City branding et fragmentation métropolitaine : l’impossible recherche d’une marque territoriale dans le cas du territoire marseillais1
Résumé
En retraçant les motifs de l'absence d'accord stabilisé sur une (stratégie de) marque de la ville de Marseille, cet article vise à saisir au concret les dis-positifs de marque territoriale et leurs effets sur la recomposition de la « gou-vernance urbaine ». Le point de départ est situé dans la mobilisation d'experts et d'entrepreneurs locaux qui partagent le constat de « retard » de la ville dans la compétition inter-territoriale. Cependant, cette délégation des politiques d'attractivité aux entrepreneurs privés de la « cause métropolitaine » ne s'est pas extraite des luttes politiques dont elle est le produit. Les trajectoires des labels « Marseille on the move » et « Ma ville accélère », l'instabilité des représentations de Marseille-Provence Capitale européenne de la culture en 2013 viendront en appui de la démonstration relative aux conditions de reproduction historique du morcellement politique et ainsi d'un modèle de gouvernance frag-mentaire à rebours de l'hypothèse de l'acteur collectif.
Domaines
Science politique
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